Archives autres projets
Au fil de chaque saison de septembre à juillet, mais également pendant le Festival International de Théâtre de Rue d’Aurillac en août, les projets d’action culturelle sont le fruit d’un lien tissé entre une démarche artistique et des acteur·rices locaux, d’une co-construction et d’une coordination entre équipes artistiques et partenaires territoriaux du milieu éducatif (1er et 2nd degré, études supérieures), social, médico-social, socioculturel, judiciaire, etc.
PROJETS AVEC DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES




LES PROJETS AVEC LE COLLÈGE JULES FERRY
En 2014 et 2015, les classes de troisième du collège Jules Ferry se sont rendues au Parapluie dans le cadre de leur enseignement de l’histoire des arts. Cette sortie s’inscrit dans l’objectif d’aider les élèves à se construire une culture personnelle fondée sur la découverte et l’analyse d’œuvres significatives.
2015 : 139 élèves, en classe de Troisième, sont venus assister à une répétition de la compagnie Carabosse et visiter le Parapluie le 12 mars.
2014 : 141 élèves sont venus assister à une répétition du spectacle « Doctor Dapertutto » de la compagnie Teatro del Silencio et visiter le Parapluie. Ils ont pu s’entretenir avec l’équipe du Teatro del Silencio et aborder avec eux diverses questions : l’historique de la compagnie, leur place sur la scène artistique contemporaine, le rôle de l’espace urbain dans la conception d’un spectacle ou bien encore le contexte historique du spectacle présenté.
LES PROJETS AVEC LE LYCÉE SAINT GÉRAUD
2020 - ATELIERS D’ÉCRITURES ET ATELIERS GRAPHIQUES MENÉS PAR CÉSAR ROYNETTE ET MAËVA LONGVERT AU LYCÉE DE LA COMMUNICATION SAINT-GÉRAUD À AURILLAC
Du 3 au 7 février 2020 des ateliers menés par César Roynette et Maëva Longvert ont eu lieu avec les élèves du Lycée Saint-Géraud à Aurillac. Après une présentation de la Compagnie Bonjour Désordre et de sa nouvelle création "La Mondiale de la terreur", différentes classes du Lycée ont pu participer à des ateliers d'écriture, de graphisme, de confection de cagoules, de cris, de peinture... Les élèves ont ainsi pu retranscrire, matérialiser la peur à travers une installation plastique au sein de l'établissement.
Projet porté par l'Association ECLAT, en collaboration avec le Lycée de la Communication Saint-Géraud, et avec le soutien de la DRAC Auvergne - Rhône-Alpes.
2018 - PROJET PÉDAGOGIQUE, IMPRESSION D’AFFICHES AU CENTRE CULTUREL LE BIEF À AMBERT
Dans le cadre des heures de Projet d’Arts Appliqués du Lycée Saint Géraud, des élèves de Terminales Bac Pro Artisanat et Métiers d’Art Communication Visuelle Plurimédia ont réalisé un projet de création graphique en 2018 : concevoir une ou plusieurs affiches originales sur le thème du Festival d’Aurillac. ECLAT a accompagné ces élèves au Centre Culturel Le Bief, spécialisée dans les procédés d’impression traditionnels (sérigraphie, typographie, linogravure), dans le but d’imprimer ces visuels.
2013 – COMPAGNIES LUCAMOROS ET ANTLIACLASTES
Compagnie Lucamoros : Les élèves du Lycée ont eu l’occasion de se rendre au Parapluie et de rencontrer la compagnie Lucamoros pendant leur résidence de création de «Quatre Soleils».
Un échange humain fort, un partage de pratiques et de techniques ont permis de réaliser une série de quatre visuels de type sérigraphie offerts par les élèves du Lycée aux acteurs de la Compagnie Luc Amoros.
Antliaclastes : Patrick Sims était en résidence au Parapluie pour transposer le roman «Le Virus de la Scène» d’Antonin Artaud en spectacle, avec dans sa poche des puces de chats savamment dressées comme interprètes. Les élèves du Lycée ont proposé un ensemble d’accessoires délirants pouvant aider les puces à évoluer sur scène. Ces inventions grandeur-nature sont à retoruver dans un livre conçu par les élèves de Bac Pro Artisanat et Métiers d’Art Communication Visuelle Pluri Média, intitulé « Sac à Puces! ».
2007/2008
Travail autour de la signalétique du Festival : Terminale CAP Enseigne et Décor
Travail de réflexion autour d'une scénographie : 1Bac Pro Communication Graphique
Réalisation d'une vidéo : BTS Communication Visuelle
Travail de réflexion autour d'une scénographie : 1e STI Arts Appliqués
2006 - La Machine à peindre
François Delarozière et Mino Malan de la compagnie La Machine proposaient en janvier 2006 au Parapluie un nouvel opus de la “La Symphonie Mécanique”. Des élèves du Lycée Saint-Géraud, inspirés par le travail de cette compagnie ont élaboré, dans le cadre de leur formation, une exposition déclinant des machines à peindre. L'exposition de « La Machine à peindre » a eu lieu au Parapluie du 26 au 30 mars.
LES PROJETS AVEC L'ÉCOLE D'ARCHITECTURE DE CLERMONT-FERRAND
2016 : Vingt-et-un élèves de 3ème année de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand encadrés par quatre enseignants sont venus au Parapluie du 25 juin au 1er juillet. Les enseignants de l’école ont décidé de faire travailler les élèves sur un projet en lien avec le thème de la résidence des apprentis de la FAI-AR, à savoir la «Ville Invisible» et plus particulièrement du spectacle invisible. A l’issue de leur semaine de travaux, ils ont pu présenter à toute l’équipe d’ECLAT le livre-objet qu’ils ont réalisé en sérigraphie.
2015 : Seize élèves encadrés par quatre enseignants sont venus au Parapluie du 20 au 26 juin pour conduire une réflexion sur un lieu public éphémère. Les étudiants ont conçu 9 tables hybrides, assemblables et performables pour l’accueil des professionnels situé, pendant le festival, au collège Jules Ferry.
2014 : Du 28 février au 7 mars 2014, un groupe d’élèves de l’école d’Architecture de Clermont-Ferrand a travaillé dans les locaux de l’ECLAT. Sous forme d’ateliers, 13 élèves encadrés par trois enseignants et des intervenants ont dû imaginer, sous l’angle d’un projet architectural et artistique, comment incarner l’accueil général du Festival. A l’issue de leur semaine de travaux, ils ont pu présenter à toute l’équipe leurs différents projets d’aménagement et nous avons pu en débattre. La presse locale a également suivi cette collaboration entre l’école d’Architecture et ÉCLAT.
LES PROJETS AVEC LE LYCÉE RAYMOND CORTAT
2008 : Marianne Mangone, costumière et styliste a invité les élèves de Seconde BEP Mode et Terminale et BEP Mode à travailler sur le thème des Gnomes des villes, êtres inventés et créés de toutes pièces, habillés et mis en scène. Ce travail a donné lieu à une exposition qui s’est tenue au Parapluie du 13 au 30 mai 2008 et dans le hall d’accueil du Centre Pierre Mendes France à Aurillac pendant le 23e Festival.
2007 : Les classes de seconde et de terminale BEP mode ont travaillé sur la création et la réalisation de costumes pour la création de Teatro del Silencio, « Paraiso ». Les élèves ont rencontré Mauricio Celedon, metteur en scène de la compagnie. Claudia Verdejo, comédienne et costumière de la compagnie est également intervenue au Lycée auprès des élèves. Les élèves sont allés au Parapluie lors de leur résidence de création, pour une rencontre avec les comédiens et une séance d’essayage.
Une exposition des costumes a été organisée au Lycée Raymond Cortat et les costumes ont été portés lors de la 22e édition du Festival d’Aurillac.
PROJETS D’ÉDUCATION ARTISTIQUE ET CULTURELLE




2023 - ATELIERS AU LYCÉE G. POMPIDOU - "FACE À LA BÊTE SAUVAGE" // COLLECIF NOUE
Ateliers de pratique artistique avec une classe de seconde professionnelle CGEA (Conduite et Gestion d’une Entreprise Agricole) du Lycée Agricole Georges Pompidou à Aurillac
Born to be wild. Dans le cadre de son nouveau projet artistique, Marie Marcombe, designer scénographe indépendante diplômée de l’ENSCIEN Les Ateliers en 2019, pose ses valises du côté du Lycée Agricole Georges Pompidou d’Aurillac avec l’association Noue.
Au programme ? Trois sessions d’ateliers pratiques avec les élèves d’une classe de seconde professionnelle CGEA autour de la bête sauvage. Avec, au coeur de chaque rendez-vous, cette question : quelle est aujourd’hui la place laissée au sauvage dans notre espace urbain civilisé, où tout est fait pour nous en protéger ? En se basant sur le travail du chercheur-pisteur-philosophe de terrain Baptiste Morizot – connu pour ses recherches sur les relations entre l’humain et le reste du vivant, "Face à la bête sauvage" se décline en quatre temps de réflexions – témoignage, allégorie du sauvage, surgissements et restitution.
Accompagnée de six autres invité·es, graphiste, designer, maroquinière, danseur ou comédienne, Marie Marcombe mêle souvenirs, sensations et analyses, interventions graphiques, fabrications de costumes, écritures de scénario et changements de points de vue pour créer de nouveaux face à face entre humain·es et créatures imaginaires, au beau milieu de nos vies urbaines. Vous avez dit bestial ?
> Dans le cadre de ses actions d’Éducation Artistique et Culturelle, ÉCLAT - Centre National des Arts de la Rue et de l’Espace Public, accueille l'Association Noue pour plusieurs ateliers de pratique avec avec une classe de seconde professionnelle CGEA (Conduite et Gestion d’une Entreprise Agricole) du Lycée Agricole Georges Pompidou à Aurillac - Le 24 avril, les 4 et 5 mai et les 9 et 10 mai 2023
Afin de compléter l'action menée en mai 2023 au Lycée Agricole Georges Pompidou, une représentation du spectacle "Phasmes" de la Compagnie Libertivore, en lien avec la thématique du sauvage, a été proposé aux élèves.
Compagnie Libertivore - "Phasmes" - Mercredi 11 octobre à 11h20
Aurillac, Lycée Agricole Georges Pompidou
Durée : 30 min - Représentation à destination de scolaires
2023 - ATELIERS ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE DES ALOUETTES - BALLOT DE PAILLE & MICRO-UTOPIES // L'AMICALE DE PRODUCTION
Ateliers de pratique artistique
avec trois classes de l'école élémentaire des Alouettes
Que vient donc faire ce gros ballot de paille au milieu du Parapluie ? Il faut poser la question à Julien Fournet, co-fondateur de L’Amicale de Production et bricoleur culturel touche-à-tout, à qui l’on doit cette drôle de surprise.
« Un ballot de paille, un gros, tout rond, tout beau, ça roule, ça se monte, ça se défend, ça se lance, ça se déroule, en un long tapis géant, ça s’étale, ça s’écrase, ça bataille, ça conquiert, ça dessine un lieu. Ce lieu, c’est celui du rituel carnavalesque et de sa multitude de jeux souterrains » explique-t-il.
Durant trois ateliers-jeux avec les élèves de l’école primaire, le ballot de paille s'est fait tantôt tantôt cabane, refuge, bulldozer, plaine de jeux, et même tapis de sol une fois complètement éparpillé à la fin de l’histoire. Car il s’agissait bien là d’écrire une histoire : celle d’une révolte d’enfants et d’une prise de territoire, et de tout ce que cela implique - les limites, la ruse, la surprise, les rituels, la notion de groupe et d’action commune.
« Un travail particulier sur la confiance dans le groupe a été déployé avec l’objectif de donner les clefs du projet aux experts, c’est-à-dire aux enfants eux-mêmes. »
Avec en prime une approche du mouvement, de la danse, de la création de costumes et un sourire collé sur toutes les lèvres des bambins à la fin de la journée.
Cet atelier a fait partie d’un Projet-recherche de l'Amicale de Production plus vaste intitulé « L’Enfance majeure » sur les pratiques folkloriques carnavalesques où sont abordés par le biais du jeu la question des limites, des actes rituels, de l’entente préalable, l’expérience d’une ‘complicité’ liée à une action commune dans l’espace public, et enfin le sujet du partage de la ruse, des séries passionnelles et de la surprise.
> Dans le cadre de ses actions d’Éducation Artistique et Culturelle, ÉCLAT - Centre National des Arts de la Rue et de l’Espace Public, accueille l'Amicale de Production pour plusieurs ateliers de pratique avec 3 classes de l'école élémentaire des Alouettes. Pendant plusieurs jours, les élèves ont exploré les rituels carnavalesques à travers des jeux et improvisations autour de ballots de paille. Travail chorégraphique, travail sur la confiance et le développement du faire ensemble, construction collaborative d’un village... autant de thématiques en exploration qui vont rythmer ces moments.
> Atelier 1 – du 10 au 14 octobre 2022
Travail chorégraphique et jeux de mouvements autour du ballot comme agrès circassien
> Atelier 2 – du 27 février au 3 mars 2023
Travail autour de la confiance dans le groupe à travers le développement de petits rituels et autour de la constitution des groupes
> Atelier 3 – 19 au 23 juin 2023
Travail sur la construction d'un village avec la paille à l'aide d'éléments scénographiques
2021 - GOMMETTE // JEANNE SIMONE
SOLO POUR UNE CLASSE ET SES PETITS
SPECTACLE ET PROJET PÉDAGOGIQUE À DESTINATION DES ENFANTS EN MILIEUX SCOLAIRES
ÉCLAT a accueilli le projet pédagogique "GOMMETTE" de la Compagnie Jeanne Simone en février 2021 auprès des écoles élémentaires de la Jordanne et de Canteloube à Aurillac.
"GOMMETTE" permet de faire entrer la danse à l'école en s’intégrant dans des espaces non dédiés. L’objectif est de faire appel au corps et au mouvement afin d’explorer les espaces dans lesquels les enfants évoluent, ici le cadre scolaire.
3 étapes ont été mené à Aurillac :
1 – La conférence dansée : ce moment est spécialement dédié aux enseignant·e·s impliqué·e·s dans le projet. Les deux artistes chorégraphes accueillis de la Compagnie Jeanne Simone, déclinent sur deux heures dans une classe, un temps de performance où ils décomposent et partagent les fondamentaux chorégraphiques de leur approche.
2 - La représentation de "GOMMETTE" : ce solo de danse et de mots de trente minutes environ, est à destination des enfants, en immersion dans leur espace quotidien : leur classe.
3 - Des ateliers de pratique : au total, deux ateliers d'une heure chacun, encadrés par l'un·e des intervenant·e·s et en lien direct avec le spectacle ont été organisés.
Projet d'Éducation Artistique et Culturelle porté par l’Association ÉCLAT avec le soutien du ministère de la Culture - DRAC Auvergne-Rhône-Alpes
2022 - ATELIERS - COLLÈGE DE LA JORDANNE // LE COLLECTIF BIM
Ateliers de pratique artistique un projet avec une classe de 6ème
du collège La Jordanne
"Le collège nous y sommes tous passé·es, la cour, les camarades, les salles de classe, le gymnase et ses odeurs, la queue à la cantine et les discussions sur les bancs. C'est un lieu plein d’interactions, de règles et de souvenirs. Des générations passent et le collège reste.
Mais avons-nous déjà pris le temps de l’observer vraiment ? De prendre le temps de le regarder en détail, de l'imaginer autrement, de questionner son utilisation et de casser les codes préexistants ?
Après cette période de pandémie où de nouvelles utilisations de l’établissement ont été imposées pour des raisons sanitaires, il nous paraît important de questionner, avec les élèves, la manière dont nous pratiquons aujourd’hui nos espaces de vie." Collectif bim
> Dans le cadre de ses actions d’éducation artistique et culturelle, ÉCLAT - Centre National des Arts de la Rue et de l’Espace Public, a accueilli le collectif bim pour plusieurs ateliers de pratique avec la classe de 6ème Matisse du collège La Jordanne au cours des mois de mai et juin.
ATELIERS DE PRATIQUES ARTISTIQUE




2021 -SEUL·E·S // ATELIERS DE PRATIQUE ARTISTIQUE COLLECTIF PLATEFORME
Du lundi 5 au vendredi 15 avril 2021, ÉCLAT a accueilli au Parapluie, centre de création artistique à Naucelles, le Collectif Plateforme pour leur résidence de reprise du projet de création "Seul·e·s". Le spectacle aborde le sujet de la monoparentalité et bien souvent la précarité qui s'en suit, au travers de deux partitions : une dramaturgique et théâtrale (portée par des comédien·ne·s professionnel·le·s) et l'autre déambulatoire et dansée (chœur de parents solos, munis de poussettes).
Pour cette deuxième partition de leur création, ce sont 6 volontaires, étudiant·e·s de l'école de danse de la Manufacture à Aurillac, qui ont répondu à l'appel. Les volontaires se sont initié·e·s à l'interprétation et au jeu en traduisant le texte en gestes et en mouvements, au travers d’ateliers en vue de leur participation complète à la sortie de résidence du collectif. Cette dernière a pris la forme d'une déambulation théâtrale et dansée dans différents espaces extérieurs du Parapluie.
2019 -ATELIERS DE PRATIQUE ARTISTIQUE AVEC LA COMPAGNIE AMARE
Les 16, 17 & 18 juillet 2019 une dizaine de femmes se sont rencontrées autour d’un projet de danse et de mouvement au Parapluie. Ces ateliers de pratique artistique ont été mené par la Compagnie franco-belge Amare. Chacune des femmes, dans son rapport singulier à cette discipline, a appris une partie de la chorégraphie du spectacle « Quizàs » et devait créer sa propre interprétation par le mouvement dansé de différentes émotions sur le thème des bien/mé-faits de l’amour.
Elles se sont produites lors du spectacle d’Amare le 18 août, durant les Préalables du Festival d'Aurillac, à Sansac de Marmiesse ainsi que le 24 août sur la place de l’Hôtel de Ville à Aurillac dans le cadre du Festival.
Ce projet a été possible grâce au mécénat du Fonds MAIF pour l’Education.
2019 - ATELIERS DE PRATIQUE ARTISTIQUE AVEC LA COMPAGNIE ERD'O
Projet d’intervention urbaine diffusant des messages dans l’espace public
Action artistique - Street art participatif
Dans le cadre des actions culturelles d’ÉCLAT, en collaboration avec l’ALC, la Compagnie ERd’O a été accueillie pour un projet de Street art participatif : "BRODER LA VILLE" du 1er au 4 octobre 2019.
De nombreux mots et de nombreuses phrases sont ressortis durant les ateliers menés avec une quinzaine de participants. Parmi celles-ci deux ont été choisies : « J’entends des sueurs » et « J’ai fâché la ville ». La première phrase a été brodée dans le Quartier des Alouettes et la seconde dans le bas du Jardin des Carmes.
Ce projet est possible grâce au mécénat du Fonds MAIF pour l’Education.
2017 - ATELIERS DE PRATIQUE ARTISTIQUE AVEC LA COMPAGNIE CIRKATOMIK
En 2017, nous avons accueilli la Compagnie Cirkatomik dans la programmation officielle du Festival avec "Le Plus Grand Défilé des Petites Coutures", un spectacle sous forme d’un défilé de mode exclusivement à base de matériaux de récupération. Pour cette création, la compagnie a souhaité impliquer un groupe de personnes bien en amont du Festival pour les aider, à travers plusieurs ateliers, à confectionner des robes supplémentaires pour leur défilé.
Ces ateliers, qui ont rassemblé une quinzaine de personnes, ont permis de créer 5 robes ont été créées à Aurillac : une robe à partir de bouchon de pêche, un manteau avec des os type costume mexicain, un ensemble avec des chambres à air, une robe avec un filet de tennis surmonté d’un manteau en balles de tennis et une robe fabriquée à partir de Parapluies fournis par la Maison Piganiol à Aurillac.
PROJETS DE TERRITOIRE




2022 - CORRESPONDANCE DE QUARTIER par la compagnie blÖffique théâtre
Balades et photographies, un projet pour tous
De mars à mai 2022 dans la ville d'Aurillac
En mars 2022, des habitant·es des quartiers de Marmiers, Brouzac, La Montade et Canteloube ont été invités à arpenter leurs rues, à la recherche d’images qui leur parlent de ces endroits.
Ils·elles ont pris des photos et en ont fait des cartes postales qu’ils·ellles se sont écrit entre voisin·es, un peu comme en vacances mais au bord de chez eux.
L’ensemble de ces cartes postales a fait l’objet d’une exposition. Un petit jeu pour se dépayser dans la rue d’à côté, se faire surprendre par ce que l’on voit tous les jours, rencontrer un voisin mystère qu’on croise peut-être parfois au coin de la rue.
Porteuse de projet, balade et écriture Alice Ruffini. Balade et écriture Magali Chabroud. Photographes Xavier Pagès et Julien Penichost. Scénographe de l’exposition Aude Vanhoutte. Régie exposition Thomas Rosier.
Le blÖffique théâtre est conventionné par la DRAC et la Région Auvergne - Rhône-Alpes et par l’ANCT au niveau national.
2021 - L'INUTILE // COMPAGNIE DES Ô // EN IMMERSION
Journal composé de discussions issues des rencontres avec les habitant·es
Le projet "L'Inutile" de la Compagnie des Ô aborde l’époque du média, de l'anxiété qui y est véhiculée, la sur-sollicitation et l'immédiateté. C'est pendant le confinement, en 2020, que la compagnie a pensé à cette "action artistique d'urgence". La contrainte des gestes barrières a permis à la compagnie de redéfinir une manière de faire de l’art de rue. Plutôt que de créer des formes qui accueillent des milliers de spectateurs, ils optent ainsi pour la rencontre intime et qualitative de personnes dont ils bouleverseraient le quotidien.
Ce projet de territoire, en immersion dans un lieu défini, prend la forme d'un journal nommé "L'Inutile", composé de discussions issues des diverses rencontres avec les habitant·e·s. Les artistes réalisent ainsi toutes les étapes de l'édition d'un journal, de l’investigation à la mise en page, jusqu’à la distribution du matin, en k-way et casquette floqués.
La compagnie des Ô s'est installée devant la salle culturelle de la mairie de Naucelles pour l'édition du premier numéro de "L'Inutile", puis en plein cœur de la cité de la Montade, devant la maison de quartier, à Aurillac pour le second numéro.
2021 - JOSETTE & MUSTAPHA // COMPAGNIE LA COUR SINGULIÈRE
Spectacle-installation dans l'espace public
Le projet de territoire "Josette et Mustapha" de la Compagnie la Cour Singulière pose la question de la place de la vieillesse dans la société et dans nos espaces publics au travers de la marionnette à taille humaine. Josette, une marionnette octogénaire s'installe avec sa caravane itinérante et son chat Mustapha (marionnette également) dans un quartier d'une ville, et rencontrent ainsi leurs voisin·e·s.
Plusieurs propositions se sont complétées et croisées dans ce projet, accueilli du mercredi 28 au au samedi 31 juillet 2021 en immersion à Aurillac :
- Un stage de construction et de manipulation de marionnettes à taille humaine a été proposé en partenariat avec le Centre social du Cap Blanc (groupe séniors et personnes isolées).
- Des errances ou impromptus dans le centre-ville d'Aurillac ont également été proposés, ainsi qu'auprès du public de divers partenaires locaux.
- La présence de la compagnie s'est aussi traduite par l'installation de la caravane de Josette et Mustapha pendant toute la durée du projet, en plein centre-ville d'Aurillac, devant Cap cœur de ville.
- Une représentation du spectacle "le Pot de Josette" devant le Centre social de Cap Blanc.
Spectacle accueilli avec le soutien du Ministère de la Culture - DRAC AURA dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt «Prendre l’Air (du temps) 2021». « L’Été culturel est une manifestation à l’initiative du Ministère de la culture et mise en œuvre par la Direction régionale des affaires culturelles Auvergne-Rhône-Alpes et les opérateurs nationaux ».
2017 - LES SOUFFLEURS COMMANDOS POÉTIQUES - TORNADE SELFIES
Artistes poètes, les Souffleurs commandos poétiques ont peu à peu infiltré la ville d’Aurillac, et tout particulièrement le quartier Marmiers en 2017.
Peut-être les avez-vous croisés au détour des rues d’Aurillac ? Vêtus de noir, élégants, souriants, les Souffleurs commandos poétiques ont débarqué à Aurillac, et ont infiltré la ville dans ses moindres interstices. Au fil de leurs rencontre, ils se sont livrés à une gigantesque cueillette des visages et des mots des habitants, jusqu’à constitution d’un véritable trésor rassemblant des centaines de poèmes et plus d’un millier d’autoportraits – des selfies.
Cette précieuse récolte a donné corps au portrait de la ville d’Aurillac. Les habitants, vedettes du quotidien qui fabriquent la ville jour après jour, ont ainsi été mis à l’honneur et réunis. Ils ont été les protagonistes de cette histoire.
Le samedi 8 juillet 2017, le grand trésor des portraits a pris vie dans une immense Tornade. Les visages se sont mêlés les uns aux autres dans un grand brassage. La Tornade est un processus actif. Le public n’est pas spectateur conventionnel, il n’est pas sagement assis en cercle autour d’une fragilité aérologique. Chaque personne entre physiquement dans la Tornade. Chacun peut danser dans la force, être au cœur du phénomène ! Lorsque le public s’aventure à l’intérieur du vortex, il se retrouve au cœur d’une tempête de portraits d’habitants et de poèmes du monde entier. Chaque objet peut être saisi dans le vent d’une main et associé à un autre avec l’autre main. On peut interpréter ces fiançailles, ces associations par ordre d’apparition dans les mains sur l’instant, ou les glisser dans sa poche pour examiner plus tard ce que la force du phénomène a livré. C’est un tarot divinatoire démonté, le public est sa propre « tireuse ». On répète ce geste autant de fois qu’on le désire.
Les visages et les mots des habitants ont ensuite été déposés aux archives, sur décision officielle du conseil municipal. Celui-ci a voté l’entrée aux archives de ce trésor moderne, qui constitue une archéologie contemporaine de la ville d’Aurillac. Et qui sait, dans des dizaines ou des centaines d’années, un historien du futur découvrira peut-être ce témoignage laissé par les habitants d’Aurillac…
Les Souffleurs commandos poétiques se définissent comme artistes poètes, qui pensent et expérimentent une «Tentative de ralentissement du monde » en inventant un ensemble de gestes, oeuvres, installations, écritures, performances et processus poétiques contaminants autour d’une pensée de la vitesse.
EXPOSITIONS


2015/2016 - EXPOSITION ITINÉRANTE ET PÉDAGOGIQUE EN COLLABORATION AVEC L'ADEPA
EXPOSITION EN COLLABORATION AVEC L'ASSOCIATION POUR LE DÉVELOPPEMENT DU PAYS D'AURILLAC
LE FESTIVAL D'AURILLAC - UNE APPROCHE PÉDAGOGIQUE DES ARTS DE LA RUE
Le Pays d’Aurillac et le Festival d’Aurillac se sont associés pour proposer une exposition de sensibilisation aux Arts de la Rue qui a eu lieu dans différentes communautés de communes.
Au travers, entre autres, des photos de Vincent Muteau, de Matthieu Dussol, de Jean-Pierre Estournet et d’Abdoul Aziz Soumaila (photographes officiels du Festival d’Aurillac) l’exposition permet de découvrir en images de nombreux spectacles qui se sont déroulés à Aurillac. Une manière d’entrer dans l’univers de cette manifestation qui existe depuis 29 ans.
L’exposition a eu lieu à la communauté de communes de Saint Mamet, à la communauté de communes de Maurs, au Réfectoire des moines à Montsalvy, à la mairie de Laroquebrou et à la mairie de Vic-sur-Cère.
2016 - EXPOSITION - EHPAD LA LOUVIÈRE - AURILLAC
L’exposition proposait de plonger dans l’histoire du Festival International de Théâtre de Rue d’Aurillac à travers le regard des résidents de l’EHPAD de la Louvière. Au cours de différentes rencontres, nous avons exploré ensemble leur mémoire du Festival jalonnée de souvenirs de spectacles, d’impressions, d’images et d’anecdotes.
L’exposition, qui a eu lieu du lundi 6 juin au jeudi 30 juin 2016 à La Résidence de La Louvière, était constituée d’images du Festival et de paroles de résidents :
> Chaque photo exposée était accompagnée d’un cartel porteur de la parole d’un ou plusieurs résident(s).
> L’exposition était séquencée autour des 3 décennies traversées : les années 1980 marquées par une certaine méfiance, les années 1990 et la constitution d’un public local, les années 2000 et l’éloignement des plus âgés.