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Résidences 2024

Tout au long de l’année, ÉCLAT accueille de nombreuses compagnies en résidence au sein de son lieu de fabrique artistique, Le Parapluie. L’opportunité pour les artistes de concevoir ou finaliser leur projet, de créer décors et costumes, d’animer des ateliers, répéter leur spectacle, ou encore de tester leur travail lors de rencontres avec le public.

— Transe Express

Photo © Johan Desma

ADN, Odyssée verticale (création 2025)

En résidence de création du 17 au 24 octobre 2024

Sortie de résidence, mardi 22 octobre à 19h — au Parapluie
Tout public — En accès libre (sur réservation)

Qui n’a jamais cherché à prendre de la hauteur, à s’offrir un nouveau point de vue, à élargir son horizon ?
Une sculpture mobile d’une verticalité propice à vous donner le vertige fait ressurgir la grande Babel. Une échelle jusqu’au ciel est le prétexte évident pour développer des circulations de corps.
Tantôt unie dans les chorégraphies collectives, tantôt en compétition dans l’ascenseur social ou bien chacun enfermé dans sa bulle, une humanité chahutée par les éléments extérieurs autant que par ses propres luttes internes traverse différentes phases d’évolution.
ADN, à travers une évocation des grands mythes fondateurs de l’humanité, met à l’honneur la puissance de l’effort collectif autant que la richesse de l’individu avec ses particularités culturelles qui permettent de nouveaux regards.

 

La compagnie

Pionnière des Arts de la Rue et de l’Art Céleste, la Compagnie Transe Express parcourt le monde depuis 42 ans. Elle décline ses créations pluridisciplinaires entre théâtre d’intervention et grands formats aériens.
Investissant la rue, la scène et les espaces non conventionnels, la compagnie aime jouer entre proximité humaine et machineries géantes. L’alliage théâtre-musique sert de creuset à toutes les sciences du spectaculaire : arts plastiques, pyrotechnie, machineries, danse, cirque et autres pratiques traditionnelles.
La compagnie Transe Express diffuse actuellement six spectacles grands formats, six spectacles de déambulation et crée sur commande des mises en scène éphémères.
C’est aujourd’hui une structure employant 120 artistes et techniciens, installée à la Gare à Coulisses, une scène conventionnée d’intérêt national Art en Territoire – Art de la rue, dans le Val-de-Drôme.
Les spectacles de Transe Express ont séduit les publics de 73 pays, sur les 5 continents.

Direction Artistique : Rémi Allaigre, Eléonore Guillemaud.
Écriture et mise en scène : Rémi Allaigre, Éléonore Guillemaud, Matthieu Neumann. Conception scénographique : Matthieu Neumann. Composition musicale : Yvan Talbot. Composition vocale : Vanessa Hidden. Conception chorégraphique verticale : Antoine le Menestrel. Direction d’acteurs : Yasminee Lepe. Ingénierie structure : Pierre Garabiol. Conception et construction des structures scénographiques : Arnaud Grasset, Anaïs Rocher, Eve Baudvin, Marianne Ollivier. Aide à l’écriture : Rocio Berenguer. Conception costumes : Arnaud Jarsaillon, Clotilde Laude. Acrobaties aeriennes et danse voltige : Lutz Christian, Eva Manin, Luah Marquez, Maëlys Rousseau, Fantin Seguin, Gal Zdafee. Percussions : Sept Musiciens parmi Agathe Bednarz, Audric Fumet, Aurélien Escala, Ivan Tziboulsky, Joel Catalan, Julien Ragaigne, Kahtwan Cheikh, Lucas Comte, Marie Frier, Olivier Mirande, Ornella Debono, Sylvain Esnault, Tiphaine Haouy, Tiphaine Moreau, Mario Allègre. Voix et chants : Sara Giommetti, Vanessa Hidden. Régie générale : Thomas Boccard. Régie technique : Tintin Orsoni. Cordiste : Béatrice Contreras. Régie Lumières : Arnaud Barbieri. Régie son : Marc-Alexandre Marzio. Secrétariat général : Yannick Valin. Administration et production de création : Lucie Roibet. Production / diffusion : Mélanie Masson, Jade Alasia.

Coproductions : Ministère de la culture-DGCA, Le Cratère-Scène Nationale-Alès, Le Moulin Fondu–CNAREP-Garges-lès-Gonnesse, Atelier 231-CNAREP-Sotteville-lès-Rouen, ÉCLAT-CNAREP-Aurillac, Béal Company, Nil Admirari-Nil Obstrat-Saint-Ouen-l’Aumône, L’Abattoir-CNAREP-Chalon-sur-Saône, Scène Nationale Espace des Arts-Chalon-sur-Saône.
Autres partenaires d’ADN : Lieux publics-CNAREP-Marseille, Altissimo-salle d’escalade-Marseille, La Gare à coulisses-SCIN art en territoire-Arts de la rue et de la piste-Eurre, Compagnie Lézards Bleus, Festival Imaginarius-Portugal, Les Années Joué-Joué-lès-Tours, Tour de Crest-Crest. Merci à nos amis et conseillers de chez TILT, concepteurs lumière

En recherche

Comme son nom l’indique, le dispositif « En recherche » permet à des artistes ou groupes d’artistes d’ouvrir une parenthèse de travail dans un monde qui va à cent à l’heure. Tantôt laboratoire d’expérimentation, tantôt étude ciblée ou thématique, tantôt période intense de réflexion, cette action est portée par les trois CNAREP de la région : ÉCLAT à Aurillac, les Ateliers FRAPPAZ à Villeurbanne et Quelques p’Arts à Boulieu-les-Annonay.

Photo © DR

Nadine Guinefoleau (compagnie Carabosse)

En recherche du 29 janvier au 1er février / du 11 au 15 mars, du 28 octobre au 1er novembre et du 2 au 6 décembre 2024

Poussée par une envie de repasser par la matière, le dessin, la fabrication, Nadine Guinefoleau participe à ce dispositif avec l’idée de prendre le temps de s’interroger sur… le temps. « J’aime l’étirer, le ralentir, le suspendre, donner la sensation dune parenthèse, créer des distorsions. Être à contre-courant de laccélération générale et sortir dune vision linéaire du temps, donner une place à la contemplation. Rendre visible ce qui est en train de se construire là sous nos yeux sans artifices, montrer les rouages, les mécanismes. » Accompagnée d’invités-complices (chercheurs, plasticiens, artistes, scientifiques), elle compte ainsi expérimenter, tenter — et jouer avec le feu évidemment.

 

La compagnie

Carabosse est une compagnie historique qui parcourt le monde entier et propose sa brûlante poésie à travers ses créations et installations de feu. Pour les 30 ans du festival, en 2015, elle a réalisé la prouesse d’illuminer tout le centre-ville d’Aurillac pour une nuit inoubliable. Formée aux Beaux-Arts de Rennes, Nadine Guinefoleau intègre la flamboyante compagnie Carabosse il y a plus de quinze ans. Artiste bidouilleuse, plasticienne, scénographe, aimant questionner le rapport à l’image, le regard, l’espace public, elle collabore à de nombreux projets de création avant de reprendre la direction artistique de la compagnie en 2022.

— École Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand

Photo © DR

L’Architecture frugale entre les crises

Médiation de la culture architecturale “hors les murs”
du 23 au 27 septembre 2024 et du 3 au 8 février 2025

Une quinzaine d’étudiant·es du master Entre Ville Architecture Nature, éliront domicile à Aurillac.
Ce projet se développe dans le cadre d’un programme pédagogique quadriennal qui se concentre sur l’étude du Massif Central et s’articule autour de quatre « strates » géographiques et culturelles : la lithosphère, l’hydrosphère, l’atmosphère et la biosphère. Dans le Cantal il sera
question d’atmosphère(s).

La vallée de la Jordanne et le bassin Aurillacois sera le territoire support. L’approche fera la part belle aux logiques de frugalité et de prise en compte des crises multiples (sociales, spatiales, économiques, etc.). Les étudiant·es exploreront une culture du projet d’architecture nourrie par une immersion dans les territoires. Cette culture est co-construite avec les acteurs territoriaux rencontrés in situ mais aussi avec la participation des habitant·es. L’approche au long court s’intéresse aux enjeux de sensibilisation citoyenne quant aux manières de ré-habiter ces territoires et d’en prendre soin par de nouvelles cultures de projets d’architecture.

La première résidence se focalisera sur la découverte territoriale et la définition « d’affaires sensibles ». La seconde résidence abordera plus spécifiquement l’architecture évènementielle.

reSIDENCE PASSÉE

— Compagnie l’Entaille

Photo © Ilsen – photographies

Toi sans qui le Monde (Création 2024)

En résidence de création du 8 au 13 janvier 2024

Laëtitia Madancos porte une performance sans compromis : marcher avec sa chambre à coucher entre Marseille et le Havre. 1637 km.
Un corps à corps avec les jours, les rencontres et les lieux traversés. Elle marche avec son lit pour traduire cette urgence d’être au monde et d’habiter celui-ci plus largement que les limites de son appartement, de sa ville ou de son pays d’origine.
Toi sans qui le Monde est une invitation à renouveler les imaginaires de la relation. Un appel à la résistance face à la division.
Cette performance de 4 mois invite à 1 DÉPART + 5 ARRÊTS + 6 RELAIS + 57 HALTES + 1 ARRIVÉE.

 

Le collectif

L’Entaille impose sa marque de fabrique par des effractions dans le réel qui combattent sans relâche le cloisonnement de nos espaces de vies et l’indifférence humaine. Son terrain de jeu est dehors. Là où la rencontre prend corps. Là où le récit prend place. L’Entaille, c’est une écriture, des créations qui nous emmènent avec poésie à regarder l’autre pour se regarder soi-même, et interroger notre manière d’exister au monde.

Laëtitia MADANCOS, autrice – performeuse – Nath BRUÈRE, directrice de production et d’administration – Céline CARRAUD, scénographe – Damien CROS, scénographe – constructeur – Lilli DOSCHER, plasticienne – Nadine SARDINE, artiste cartographe Pierrem THINET, compositeur – interprète – Erwan HENRY, Régisseur général – Élodie DONDAINE, chargée de production Invitations La HORDE, composée de personnes volontaires de tous les sexes, de tous les genres, de tous les âges… Regards complices Charlotte BOUILLOT, complice textuelle et vocale – Olivier GERMAIN-NOUREUX, traducteur musical, Flora JACQUELINE, géographe – Marine RIVOIRE, soutien administratif à la cie L’Entaille. Autres regards Nicolas FICHERA, vidéaste – Ilsen, photographe – Chargé.e de communication en cours de recherche. Merci à Mathurin GASPARINI, Mylène ROSSEZ pour le compagnonnage DRAC AURA (2022-2023) et l’ensemble des membres de la collégiale de L’Entaille.

Production, réalisation et partenaires : www.entaille.org

— Collectif Carton Plein

Photo © Château de Goutelas

Vieillir vivant ! (Titre provisoire création 2026)

En résidence de création du 5 au 10 février 2024

Portée par l’envie de changer le regard de la société sur le grand âge, cela fait trois ans que l’association Carton Plein travaille sur Vieillir Vivant !, un labo de recherche et de création qui prodigue « des soins culturels » auprès des seniors partout en France, à domicile, sur l’espace public et au cœur des institutions. À partir de ces nombreux témoignages collectés, de ces moments de vies partagés, de ces échanges sur les problématiques de société — les relations à tout âge, limage des seniors ou la fin de vie, Carton Plein s’attèle désormais à l’écriture d’un spectacle de rue multiforme, mix de marche théâtralisée et d’exposition-entresort, dont la réalisation est prévue d’ici 2026.

 

Le collectif

Interroger l’espace public à l’épreuve du vivre-ensemble pour construire des territoires vivants, durables et solidaires, c’est ce qui fait battre le cœur de Carton Plein, une joyeuse association qui mêle art, design, sciences humaines et actions collectives pour mieux réinventer le monde. Elle est ancrée à Ambert, dans le Puy-de-Dôme, depuis 2018.

Copilotes colporteurs CARTON PLEIN : Corentin Baudrand (urbaniste culturelle et artiste tout terrain), Fanny Herbert (sociologue, ingénieuse culturelle), Roxane Philippon (designer artiste), Matthieu Portier (paysagiste, créateur sonore), Géraldine Schmitt (vision, coordination) collaborateur colporteur Hervé Agnoux (comédien) artistes invités Emilie Olivier (comédienne-clown, metteuse en scène), Cédric Froin (créateur son) sous réserve.

— Rara Woulib

Photo © Clément Chouleur

Youth is not a crime (Titre provisoire création 2025)

En résidence de création du 17 au 24 février 2024
Résidence délocalisée à L’Épicentre — Aurillac en partenariat avec Session Libre

Sortie de résidence samedi 24 février à 16h à L’Épicentre — Rue du Dr Patrick Béraud, 15000 Aurillac
Tout public — En accès libre (sur réservation)

Youth is not a crime est un projet dinstallation urbaine autour du skateboard imaginé par la compagnie Rara Woulib. L’idée ? Prolonger le travail dhybridation entre les arts de la rue, lespace public et les cultures urbaines entamé avec Moun Fou… Et prendre le pouls de la jeunesse, éprouver lespace, fusionner les univers, faire spectacle. Car si la pratique du skate est née dun mouvement underground il y a 70 ans, elle a depuis traversé les générations jusqu’à s’inscrire aux JO — sans pour autant perdre son identité subversive. Avec ce projet hybride, Rara Woulib entend investir la ville en mêlant pratique spectaculaire, performance physique et prise de parole spontanée. Sacré cocktail !

 

La compagnie

Basé à Marseille, Rara Woulib est un collectif pluridisciplinaire, éclectique, singulier, pour qui « l’art est un prétexte à rencontrer et créer du lien, et non un but en soi. » Animé par l’envie de faire vivre les traditions d’ailleurs dans le quotidien d’ici, il prône le faire ensemble dans de grands formats aussi festifs que poétiques.

Distribution en cours
Metteur en scène Julien Marchaisseau scénographie Adrien Maufay et Kevin Klein
5 à 10 skateur·euses amateur·es de la communauté locale, adolescent·es ou jeunes adultes.

Accueil en résidence et coproduction : ÉCLAT CNAREP Aurillac, Sur le pont CNAREP La Rochelle, Le Fourneau CNAREP Brest, La Garance Scène nationale Cavaillon, recherche en cours.
Lauréat de l’appel à projets Hors Cadre 2023 — Association des Centres Nationaux des Arts de la Rue et de l’Espace Public.
La compagnie conventionnée par le ministère de la Culture DRAC PACA.

— Lumière d’août

Photo DR

En pente (Création 2026/27)

En résidence de création du 25 au 29 mars 2024

Sortie de résidence, vendredi 29 mars à 18h
Tout public — En accès libre (sur réservation)

Parce qu’il souhaite « établir des liens avec le monde sans le cacher par les murs d’un théâtre », l’auteur et metteur en scène Alexandre Koutchevsky travaille depuis 2006 sur le « théâtre-paysage », un concept de représentations en plein air qu’il oppose au « théâtre en boite noire ». Après les bunkers, les champs ou les plages, sa prochaine pièce s’intéressera aux pentes, qu’elles soient champêtres, urbaines, douces, abruptes, mauvaises ou glissantes… Actuellement aux prémices de l’écriture, il compte profiter de ce temps de résidence pour tester les points de vue, les appuis, les lignes de fuite — il faudra cependant patienter jusqu’en 2026 (voire 2027) pour connaître la véritable destination.

 

La compagnie

Fondé en 2004 à Rennes, Lumière d’août est un collectif de six auteur·es et metteurs·euses en scène, porté·e·s par l’envie de partager leurs textes avec le public sous des formes très variées — lectures, spectacles, performances, affichages urbains… Alexandre Koutchevsky y développe notamment le « théâtre-paysage » qui prône un théâtre à ciel ouvert.

Auteur, metteur en scène Alexandre Koutchevsky Interprètes Charline Grand, Marina Keltchewsky, Elios Noël

Lumière d’août est conventionnée par le ministère de la Culture DRAC Bretagne et soutenue par la Région Bretagne, le Département d’Ille-et-Vilaine, et la Ville de Rennes.

— Marzouk Machine

Photo © Loïc Nys

Apocalypse (Création 2019)

Résidence de reprise du 8 au 19 avril 2024

Dans Apocalypse, trois énergumènes racontent la fin du monde — ou comment notre civilisation a causé sa perte en fonçant dans le mur en connaissance de cause. Créé en 2019, le spectacle est réadapté tous les ans afin de prendre en compte l’actualité ; la compagnie a également prévu deux reprises de rôle, et une reprise technique sur la voiture customisée, à la fois élément de décor et véhicule de transport pour la tournée. « Apocalypse na pas pour vocation d’apporter une vérité sur quoi que soit, rappelle Sarah Daugas Marzouk. Il est un regard dartiste bouffon sur sa propre société, forcément biaisé, subjectif, incorrect, imparfait. » On ajoutera drôle, bien écrit et grinçant de lucidité.

 

La compagnie

Depuis sa création en 2013, Marzouk Machine s’amuse à disséquer les travers de la société à grand coup de pelle dans les côtes flottantes. À bousculer notre esprit critique, à faire évoluer les consciences — et à sauver l’humanité grâce à un théâtre populaire résolument engagé et furieusement drôle, gorgé d’humour corrosif, d’absurde et de démesure.

Création collective dirigée par Sarah Daugas Marzouk écriture et mise en scène Sarah Daugas Marzouk avec Anaïs Petitjean, Marlène Serluppus et Théodore Carriqui, en alternance avec Vincent Longefay régie son et plateau (en alternance) Sarah Daugas Marzouk / Pierre-Damien Traverso et Nicolas Douchet / Marie Bernardin régie générale Nicolas Douchet assistant à la mise en scène Brice Lagenèbre technique et construction Léa Sabot, Marie Bernardin et Jérôme Champlet création musicale Théodore Carriqui et Marc Prépus costumes Julie Honoré et Thierry Simounet remerciements pour leurs regards et conseils Nicolas Granet, Charlotte Meurisse et Alexandre Pavlata.

Création 2019 soutenue par Le Conseil régional Auvergne Rhône-Alpes, ministère de la Culture-DGCA, ministère de la Culture-DRAC Auvergne Rhône-Alpes, L’ADAMI, La SPEDIDAM, Métropole de Lyon, Atelier 231-CNAREP-Sotteville-lès-Rouen, Superstrat — Parcours d’expériences artistiques-St-Etienne en partenariat avec les Ateliers Frappaz-CNAREP-Villeurbanne et la Ferme de Neulise, ÉCLAT-CNAREP-Aurillac, Théâtre de Givors — Festival Les Hommes Forts, Association ALARUE et Club des 6, Quelques p’Arts… — CNAREP-Annonay, La Laverie-St-Etienne, La Dame d’Angleterre, La Vache Qui Rue, L’Abattoir-CNAREP-Chalon-sur-Saône, La Bobine, Théâtre de l’Unité, La Friche Lamartine, avec la complicité de KompleXKapharnaüM.

— JEANNE SIMONE

Photo © Michel Wiart

Animal Travail (titre provisoire création 2025)

En résidence du 6 au 12 mai 2024

L’animal travail ou comment l’observer sans faire de bruit (titre très provisoire) est une pièce de contact et de frottement entre une aire urbaine d’habitations, un poème qui gratte la question du travail, des radios qui se sont l’écho du monde et d’où s’échappent des voix de salarié.es puis six interprètes qui opèrent une mue et dessinent physiquement d’autres manières, robustes et riches, de diversifier leurs liens, de se soutenir et de prendre soin.

 

La compagnie

Depuis 2004, JEANNE SIMONE explore une dramaturgie des corps en relation aux espaces, et très spécifiquement ceux de nos quotidiens. L’attention aux lieux et à leurs usages nourrit notre réflexion et notre écriture chorégraphique et sonore. Observer, détourner, prendre soin, révéler. Décaler nos points de vue d’usagers, renouveler nos relations aux environnements qui nous façonnent. Traverser d’intime l’espace public, mettre en coprésence nos états perceptifs à la vie quotidienne… Les créations de JEANNE SIMONE questionnent la fragilité, l’appétit, l’éclat de l’être dans ses espaces quotidiens et interrogent les possibles du vivre ensemble.

Chorégraphe Laure Terrier auteur et interprète Antoine Mouton assistante chorégraphique et interprète Céline Kerrec avec Sarah Granjean, Galaad Le Goaster, Brieuc Le Guern, Lou Pennetier compositrice sonore et musicienne au plateau Anne-Julie Rollet créateur de la sonorisation dans l’espace Pascal Thollet compositrice du chant et cheffe de chœur Marie Nachury.

Production : JEANNE SIMONE coproduction et accueil en résidence Théâtre Le Liburnia-Libourne, Sur le pont-CNEAREP-La Rochelle, Éclat-CNAREP-Aurillac, Pronomade(s) en Haute-Garonne-CNAREP-Encausse-les-Thermes, SUPERSTRAT-Parcours d’expériences artistiques Saint-Étienne, Théâtre-Chatillon, L’OARA-Office Artistique de la région Nouvelle-Aquitaine, recherche en cours. Ce projet est soutenu par le ministère de la Culture-DRAC Nouvelle-Aquitaine et la ville de Bordeaux. JEANNE SIMONE conventionnée par le ministère de la Culture-DRAC Nouvelle-Aquitaine et la Ville de Bordeaux, soutenue par la Région Nouvelle-Aquitaine et le Département de la Gironde.

— Kiroul

Photo © Kalimba

Jours (création 2024/25)

En résidence de création du 19 au 30 juin 2024

Sortie de résidence, samedi 29 juin à 10 h — Place Michel Crespin, 15000 Aurillac
Tout public — En accès libre

J’arrive sur la grande place. Du bruit. Un peu de monde. Quelques travaux. J’observe vaguement. Des barrières. Des gradins en cours de démontage. Un événement a dû avoir lieu hier soir. On me tend un tract. Un truc militant. Greenpeace. Un mec qui fait des figures sur son BMX au loin. Saut dans le temps. Rien à regarder de spécial. J’ai dû me tromper d’heure ou de lieu. Je crains le pire. Je vais partir.

Non reste, c’est le début de Jours.

 

La compagnie

Contrairement à ce que son nom pourrait indiquer, la Cie Kiroul n’est pas une compagnie jeune public.

Elle existe depuis 1998. Elle est nombreuse, un peu dépressive, plutôt joyeuse, et très largement gersoise. Partant de 2points0 (2019), elle a commis son extension Allant vers (2021) ; des poèmes visuels semi-bavards déroutants, y mêlant des personnages librement inspirés de ses névroses. C’est une affaire de nuit noire, d’espaces vastes et reculés, de public ébloui. Après l’Enfer de Dante, elle ambitionne de dénaturer l’œuvre de Proust dans À la recherche (2025), une expérience immersive éternellement work in progress.

Un jour, Kiroul côtoiera le petit matin, la joie euphorique et les places publiques avec Jours (2024).

Mise en scène Sylvain Cousin, Cyril Puertolas, Dimitri Votano avec Émilie Canniaux, Mariette Delinière, Marion Dupouy Mason, Frédéric Pradal, Cyril Puertolas, François Sinagra, Valérie Tachon, Dimitri Votano, Martin Votano regards extérieurs Émile Martin, Frédéric Rouziès, Antoine Manceau.

Aide à la création, accueil en résidence et coproduction : Rue des Arts-Moulins, Picnic Production-Angers, L’Espace d’Albret-Nérac, L’Usine-CNAREP-Tournefeuille, Le Moulin Fondu-CNAREP-Ile-de-France, ÉCLAT-CNAREP-Aurillac, Laval agglo, Le Fourneau-CNAREP-Brest soutien Conseil régional Occitanie, Conseil départemental du Gers.