La Question du moment

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La Question du moment

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L'équipe d'ÉCLAT - Centre National des Arts de la Rue et de l'Espace Public à Aurillac, accompagnée d'intervenant.e.s et de complices, a organisé deux journées de débats et d'échanges les 5 et 6 octobre 2021 au Parapluie, lieu de fabrique artistique.

Artistes, professionnel.le.s, élu.e.s, habitant.e.s... étaient présents pour échanger, confronter leurs idées sur les contraintes subies par nos rassemblements depuis plusieurs années. Tables rondes, ateliers, témoignages ont permis d'aborder plusieurs sujets liés au Festival d'Aurillac ou plus généralement à l'espace public et aux espaces pour les arts de la rue et la diffusion des oeuvres.

Retrouvez le programme de cette rencontre ici :
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> TOUTES LES VIDÉOS DU MARDI 5 OCTOBRE 2021

Quels espaces pour les arts de la rue ?
Espace public, espace commun, espace artistique, espace citoyen, espace privé, espace caché, espace institutionnel, espace marginal, espace urbain, espace naturel... Entre mesures sécuritaires et mesures sanitaires, l’accès à l’espace public ainsi que la liberté d’expression qui lui est propre, qu’elle soit artistique ou non, sont mis à mal, nos convictions avec.
L’espace public peut-il rester un lieu d’utopie collective ? Quels espaces sont encore libres, accessibles ? Comment s’y retrouver, y retourner ?
Devons-nous détourner les contraintes et imaginer de nouveaux espaces, de nouveaux actes, ou imposerons-nous, malgré tout, nos rituels fondateurs, artistiques, mouvants et festifs ? S’adapter ou résister, un autre choix est-il possible ?

Mot d'accueil

par Françoise Nyssen, Présidente d'ÉCLAT et Frédéric Remy, Directeur d'ÉCLAT

Introduction

par Frédéric Gros, écrivain, philosophe, professeur d’humanités politiques à Sciences Po Paris.

Table ronde animée par Frédéric Remy, avec :
Nicolas Chapoulier, auteur, comédien, plasticien et metteur en scène - compagnie Les 3 points de suspension (74) et collectif 3615 Dakota (CH) // Manon Dumont, membre du collectif la Maison Rose, installée sur la ZAD Notre Dame des Landes // Agnès Tricoire, avocate à la cour, docteur en droit, médiatrice, chargée d’enseignement à Paris 2 et Paris Dauphine, initiatrice de l’Observatoire de la liberté d’expression en matière de création de la Ligue française des droits de l’Homme

Table ronde

intervention de Nicolas Chapoulier

Table Ronde

intervention de Manon Dumont

Table Ronde

intervention d’Agnès Tricoire

Le festival d’Aurillac des années 2020, 30… illusion ou réalité ?
Aurillac ! Festival mythique, regroupement hors normes – hors cadres, terreau d’expérimentation renouvelé chaque année depuis 1986 ! Aurillac c’est du bonheur, des créations en tout genre, des surprises constantes, mais aussi un bouillonnement, des conflictualités, des incompréhensions, des contraintes sécuritaires et sanitaires de plus en plus fortes.
Dialogue entre Vincent Flauraud - maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Clermont-Auvergne, historien des festivals et chercheur au Centre d’histoire « Espaces et cultures » - et Fanny Herbert - sociologue, fondatrice de Carton Plein, collectif pluridisciplinaire qui s’attèle à la conception et l’activation des espaces publics pour construire des territoires vivants, durables et solidaires.
À deux voix, en croisant leurs observations, nos deux invité·e·s raconteront ce festival atypique pour mieux le mettre en perspective.

Dialogue

Vincent Flauraud, historien, et Fanny Herbert, sociologue, racontent le Festival d'Aurillac

Restitutions des ateliers prospectifs
Nous proposons d’imaginer la projection du Festival de demain. Des ateliers thématiques ont permis d’exprimer les regards et de partager des constats communs mais surtout de dessiner, d’écrire des futurs souhaitables.

Restitution Atelier #1

Revendiquer les valeurs du Festival

Restitution Atelier #2

Soutenir la création contemporaine dans sa diversité

Restitution Atelier #3

Penser un modèle économique inspirant et juste

Restitution Atelier #4

Affirmer le Festival comme bien commun

> TOUTES LES VIDÉOS DU MERCREDI 6 OCTOBRE 2021

Initiatives et coopération en termes de diffusion, comment renforcer notre écosystème ?
La crise sanitaire a frappé de plein fouet le cercle vertueux, déjà mis à mal, de la production - diffusion des oeuvres. Aux difficultés rencontrées pour partager / faire vivre les oeuvres dans le temps et l’espace, se sont ajoutés des impacts conjoncturels (frilosité des commanditaires, embouteillages des propositions, phénomènes de dérégulation, perte de visibilité). Un constat qui nécessite, pour le renforcement de notre écosystème, de trouver ensemble des solutions solidaires et humaines, qui répondent aux enjeux sociaux et environnementaux de notre temps. L’association de partenaires partageant valeurs et problématiques communes de diffusion au travers de pratiques de coopération n’est pas un fait nouveau : des outils existent, des réseaux s’activent, les artistes proposent des solutions alternatives, les producteur·trice·s s’associent pour se projeter. À partir de quelques expériences, engageons la discussion sur des actions à mener pour provoquer le vital essor de diffusion dont la profession a besoin.

Mot d'accueil

par Pierre Mathonier, Maire d’Aurillac et Président de la Communauté d’Agglomération du Bassin d’Aurillac et Frédéric Remy

Introduction

par Enji Julien-Binard, comédienne et membre du conseil d’administration de la Fédération des arts de la rue Auvergne-Rhône-Alpes

Témoignages d’expériences collaboratives en matière de diffusion des oeuvres avec :
Joël Brouch, directeur de l’OARA - Office Artistique de la Région Nouvelle Aquitaine // Annabelle Bouchaud, coordinatrice du Réseau Renar - Réseau Normand des Arts de la rue // Agathe Delaporte, directrice de production chez Akompani, Bureau d’accompagnement de spectacle vivant // Stéphane Filloque, directeur artistique de la Compagnie Carnage Productions